Voie de covoiturage sur A1 : comment ça marche ?

À partir du 4 septembre­­ 2023, la voie de gauche de l’autoroute A1 allant vers Lille, entre l’échangeur de Dourges (sortie N°17) et celui de Seclin (sortie N°19), pourra être activée pour le covoiturage, les véhicules électriques, les taxis et les véhicules prioritaires.

Comment ça marche ? (vidéo)


Voie reservée, comment ça marche ? (vidéo, durée : 2 min 10 s)

DIR Nord

Vidéo explicative de la nouvelle voie réservée sur l’autoroute A1

carte vr2
carte vr2

Chiffres et données clés

Objectif fluidifier le trafic

La voie de covoiturage vise à limiter le nombre de voitures sur la route. Sa bonne utilisation doit permettre d’améliorer les conditions d’accès à la métropole lilloise, notamment aux heures de pointe.
La voie réservée, associée à d’autres mesures comme la régulation de vitesse en fonction du trafic, en place depuis octobre 2022, jouera un rôle positif et significatif sur la fluidité du trafic et l’accessibilité à la métropole lilloise.

Une voie réservée dynamique. Comment ça marche ?

Sur ce tronçon de 10 km (porté à 13km en novembre), entre l’échangeur de Dourges (sortie N°17) et celui de Seclin (sortie N°19), lorsque la circulation est dense et que la vitesse de circulation descend en dessous de 70 km/h, la voie de gauche passera en mode covoiturage. Seuls les véhicules avec deux occupants et plus, les véhicules électriques Crit’Air 0, les taxis et les véhicules prioritaires et sanitaires auront le droit de circuler sur la voie réservée. 
Un signal avec un losange blanc sera affiché sur le panneau lumineux situé au-dessus de la voie dite rapide lorsque la voie passe en mode « covoiturage ». 
La vitesse de circulation sur les trois voies sera limitée à 70 km/h. 
Les camions circuleront sur la voie de droite et auront l’interdiction de dépasser. 

Pourquoi contrôler le nombre d’occupants dans les véhicules ? 

Un dispositif de contrôle, avec lecture de la plaque d’immatriculation, permet de compter le nombre d’occupants dans les véhicules même à l’arrière.

Dans un premier temps, les usagers qui circulent sur la voie réservée sans y être autorisés verront une information s’afficher sur un panneau lumineux situé au-dessus de la voie.
« Seul « e » à bord, Changez de voie ».

Dans un second temps, un dispositif de contrôle sanction avec verbalisation sera mis en place (l’amende s’élève à 135 €).



« Seul(e) à bord, Changez de voie ».

 Illustration opération pédagogique
Illustration opération pédagogique

Une opération remarquable et observée

Il s’agit d’une expérimentation, dont les effets seront mesurés. En fonction des résultats, la voie réservée pourra être étendue au nord de l’échangeur de Seclin, vers Lille, testée dans le sens Lille - Paris, ou bien encore dupliquée sur d’autres tronçons d’autoroute menant à l’agglomération lilloise. 
C’est aussi une opportunité, pour les automobilistes, de tester et d’apprécier le covoiturage, de l’encourager et de développer l’écomobilité dans les entreprises et les territoires.


Tous gagnants avec le covoiturage sur l’A1

Le covoiturage, ou le partage d’un véhicule avec au moins un passager, constitue un levier puissant pour réduire le nombre de véhicules sur la route. Il offre une expérience conviviale, économique, à vivre entre collègues, voisins, …, et permet à chacun d’agir de manière concrète pour réduire son impact environnemental.

Les études de modélisation évaluent à 7 minutes (sur 38 minutes de trajet entre l’échangeur de Dourges et la bifurcation vers A25 et A22) le temps gagné par les automobilistes qui emprunteront la voie réservée.

Un salarié automobiliste qui habite à 30 km de son lieu de travail et qui covoiture quotidiennement en alternance avec un voisin ou un collègue économise près de 2 000 € chaque année

Sources : DIR Nord et ministère de la Transition Écologie


Les bonnes raisons de préférer le covoiturage :

  1. L’amélioration de la fluidité du trafic : c’est, pour les usagers de l’autoroute, moins de bouchons, des gains de temps (jusque 20% de temps gagné pour les véhicules en covoiturage), moins d’incertitudes sur les temps de trajet et les heures d’arrivée, moins de stress, …
  2. Les économies financières : en partageant les frais de carburant, en utilisant moins son véhicule, les covoitureurs feront des économies, rendant ainsi le covoiturage attractif.
  3. Le renforcement de l’attractivité des territoires et des entreprises : la voie réservée permet des trajets plus sûrs et plus fluides entre les territoires et la métropole lilloise. 
  4. Un bénéfice collectif du point de vue environnemental : A la clé, le cercle vertueux du covoiturage : encore moins d’embouteillages et de CO2 dans notre atmosphère, encore plus d’économies, et autant de gens sympas à rencontrer.



Une appropriation avec les territoires et les habitants

La réussite de la voie réservée au covoiturage dépend de son utilisation, et donc de l’évolution des comportements des automobilistes. Cette évolution ne se décrète pas, mais s’encourage !

Les collectivités locales et régionales, les autorités organisatrices de mobilité, les entreprises et acteurs économiques sont associés à l’expérimentation pour accompagner et promouvoir le covoiturage, par des aménagements ou des mesures complémentaires : parkings relais, sensibilisation à l’intérêt du covoiturage, incitations financières, organisation et facilitation du covoiturage au sein des entreprises ou des zones d’activités, … pour que covoiturer devienne plus simple, plus facile, plus évident pour tous et ainsi faire que le covoiturage s’impose comme un réflexe naturel.

Combien ça coûte

La mise en place de la mesure de gestion de trafic sur l’autoroute A1 (régulation de vitesse) a demandé un investissement de 9 M€. L’aménagement de la voie de covoiturage en lui-même représente 1,5 M€.
Le financement a été apporté par l’État dans le cadre du plan de relance à hauteur de 50%, par la Métropole européenne de Lille pour 28% et par la région Hauts-de-France pour 22%.

Partager la page

Sur le même sujet